Depuis le début de la crise sanitaire induite par le covid-19, les scenarii économiques ne cessent de se renouveler.
L’expression la plus courante se réfère à la forme de la lettre v. Une reprise en « v ». Toutes les reprises n’ont-elles d’ailleurs pas l’apparence du v ? Après la phase de contraction économique, la reprise s’amorce et le rebond voit le jour. Ce que les économistes ont avant tout voulu exprimer, c’est qu’on pouvait sortir d’une récession induite (c’est-à-dire que ce n’est pas le coronavirus qui a directement déstabilisé l’économie, mais les mesures que les différents gouvernements ont prises, à juste titre pour préserver la santé de tous. Confinements, arrêts des secteurs non essentiels, voilà des chocs directs portés à l’activité économique) en levant simplement les mesures prises. Contrairement à une récession traditionnelle, des paramètres économiques clés tels que l’emploi, l’inflation, les ventes de détail, les demandes de permis de construire, les possibilités de financement pour les entreprises étaient au vert (même si d’autres incitaient à la prudence) et donc, nul besoin de longs mois d’ajustement comme en 2008 par exemple.